Pourquoi j’ai décidé de créer un jeu simple, drôle… et sacrément pirate

J’adore les jeux de société. Mais entre les règles longues comme un roman, les installations qui prennent la table entière, et les parties qui durent plus qu’un film… j’ai fini par me dire : stop.
Je voulais un jeu qu’on sort sans réfléchir, qui se joue en 5 minutes d’explications, qui marche avec les potes comme en famille, et qui fait rire dès le premier lancer de dés.

Alors j’ai pris un carnet, j’ai noté mes envies, et j’ai écrit en haut :
“Créer un jeu accessible, nerveux, malin — fun d’abord.”

Le petit manifeste de départ

Quel univers ? Les pirates, évidemment.

Pourquoi les pirates ? Parce que c’est un terrain de jeu parfait : défis, bluff, triches élégantes, et ce petit côté “pas tout à fait loyal… mais totalement assumé”.
On entend presque la taverne, on voit les cartes glisser sous la table, on parie quelques pièces, on toaste à la prochaine entourloupe. Bref : un univers qui autorise la malice sans se prendre au sérieux.

Une mécanique simple… avec du mordant

Je voulais une idée claire que tout le monde comprend en 10 secondes, mais qui donne de vrais choix. La piste s’est imposée assez vite :

  1. Défier un autre joueur.
  2. Annoncer un objectif de dés (ex. faire un 6, une paire, une tierce, une suite…).
  3. Lancer les dés et…
  4. Jouer des cartes qui bousculent les résultats, trichent un brin, ou retournent la situation.

Cœur du jeu : les cartes. Elles ne noient pas la mécanique, elles la pimentent. On les joue au bon moment pour provoquer un “Morbleu !” autour de la table.

La naissance de la V0

Après quelques semaines de gribouillages, j’ai bricolé un tout premier paquet — des cartes imprimées maison, des dés, quelques pièces (baptisées “Escudos” parce que ça sonne bien).
La V0 de Morbleu était née.

Premiers duels à chaud : des rires, des “oh non !”, des cartes posées au mauvais moment (et au meilleur), des combos qui font grimacer celui qui perd.
Mais j’ai découvert très vite l’envers du décor : l’équilibrage.

Bref, trouver la bonne balance entre hasard, contrôle et chaos pirate… ce n’est pas si simple. Et c’est passionnant.

Ce que cette V0 m’a appris

La suite du voyage

Ce premier article, c’est la mise à l’eau. Prochainement, je vous raconte :

D’ici là, dites-moi en commentaire :
vous, quel serait votre “coup pirate” préféré ?
Et si l’aventure Morbleu vous intrigue, je vous embarque pour la suite !